Un banc de marbre bouillant où elle s’est brûlé les cuisses entre deux cours d’universitaire en Erasmus. Les cheveux collés à l’arrière de la nuque, pas mangé autre chose que du pain dans de l’huile d’olive et du vinaigre balsamique depuis des jours.
Survivre aux restes de cafés et aux bouchées de croissant abandonnés dans les assiettes des clients du coffee shop en bas de la cote, celui devant lequel elle passait tous les matins pour marcher vers l’université et éviter à tout prix de dépenser un maigre 1 euros 50 pour la bouffe ou l’autobus.