Tout bourdonne dans ses oreilles.
C’est parce qu’elle vole autour de sa proie depuis une bonne minute. Elle analyse ses yeux, ses mains, sa nuque, ses courbes.
Les replis de sa chair qui sentent le miel et le vice.
Une petite morsure, rien qu’une. Un petit goût de vie.
Une croquée dans celle qui a sorti sa robe soleil avec la même innocence que Belzébuth. Elle le sait, Justine, que Catherine montre ses jambes avec un plan bien précis en tête.
C’est passer le message, dans le fond. Partager la bonne nouvelle.
De lacérer sa peau laiteuse de fin d’hiver. De laisser une marque rougie par la claque agressive qu’elle lui donnera pour chasser l’insecte de sa cuisse.
Juste une bouchée.
Juste une.